Le reiki est une pratique d’origine japonaise visant à améliorer le bien-être par une approche énergétique.
Souvent décrit comme une méthode de relaxation profonde, il invite à un voyage intérieur pour apaiser les tensions du corps et de l’esprit.
En harmonisant les flux énergétiques, le reiki propose une voie vers l’équilibre, complémentaire aux approches de santé conventionnelles.
Les origines et l’histoire du reiki
Le reiki, tel que nous le connaissons aujourd’hui, a été fondé au Japon au début du XXe siècle par Mikao Usui.
Son histoire est celle d’une quête spirituelle personnelle qui l’a conduit à développer une méthode unique, à la croisée des chemins entre la méditation, la guérison traditionnelle et une philosophie de vie.
Contrairement à une idée reçue, le reiki n’est pas une pratique millénaire ancestrale, mais une synthèse moderne élaborée à partir de traditions plus anciennes.
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La quête de Mikao Usui
Né en 1865, Mikao Usui était un chercheur spirituel qui s’intéressait à de nombreuses disciplines. Sa quête visait à Découvrir une méthode de guérison accessible à tous, qui ne dépendrait pas d’une croyance religieuse spécifique.
C’est au terme d’une retraite méditative de 21 jours sur le mont Kurama, près de Kyoto, qu’il aurait atteint l’éveil et reçu les clés de ce qu’il nomma Reiki Ryoho, ou méthode de guérison par l’énergie spirituelle.
L’expansion en Occident
Après la Seconde Guerre mondiale, le reiki a été introduit en Occident, principalement grâce à Hawayo Takata, une Américaine d’origine japonaise.
Formée à Tokyo, elle a adapté les enseignements pour les rendre plus accessibles à la culture occidentale.
c’est cette lignée qui a permis au reiki de se diffuser mondialement, même si cette adaptation a parfois simplifié ou modifié certains aspects de la pratique originelle japonaise.
Le déroulement et les sensations d’une séance
Une séance de reiki est avant tout un moment de détente profonde. Le praticien canalise ce qu’il nomme l’énergie universelle et la transmet au receveur par imposition des mains.
Il n’y a généralement pas de contact direct ; les mains sont maintenues à quelques centimètres au-dessus du corps, suivant une série de positions précises ou en se laissant guider par l’intuition.
La préparation du praticien
Avant chaque séance, le thérapeute se prépare mentalement. Cette étape, souvent sous forme de méditation ou de rituel personnel, lui permet de se centrer et de se positionner comme un simple canal.
L’objectif est de recevoir l’énergie qu’il va ensuite transmettre à son patient, afin de lui procurer un calme mental, un bien-être général et une paix intérieure.
Les ressentis du receveur
Durant la consultation, l’énergie circule librement entre le donneur et le receveur. Les sensations varient grandement d’une personne à l’autre.
Certains ressentent des fourmillements, une chaleur douce ou des vagues de froid qui traversent le corps. D’autres visualisent des couleurs ou entrent dans un état de semi-conscience très relaxant.
Il est aussi possible de ne rien ressentir de particulier, ce qui ne signifie pas que la séance est inefficace. Les effets peuvent se manifester plus tard, par un regain de vitalité ou un sommeil plus réparateur.
Les applications et les limites du reiki
Le but principal de cette pratique, au-delà de la relaxation, est la recherche d’une harmonisation énergétique pour soulager divers maux comme le stress, les douleurs chroniques ou les états dépressifs.
Il est également utilisé pour la préparation mentale à des événements importants, comme un examen ou une compétition sportive.
Il est crucial de souligner qu’un traitement par la méthode du reiki ne remplace jamais un traitement médical prescrit par un médecin.
Le reiki se positionne comme un complément. Il peut par exemple aider à mieux supporter les effets secondaires de traitements lourds, à récupérer plus rapidement après une intervention chirurgicale en apaisant le système nerveux, ou à combler la perte d’énergie ressentie après un choc physique ou émotionnel.
D’un point de vue scientifique, le reiki est considéré comme une pseudoscience.
Ses effets, souvent comparés à ceux d’un placebo, ne sont pas mesurables objectivement et dépendent de la sensibilité et de la réceptivité de chaque individu.
c’est une approche fondée sur une expérience subjective et non sur des preuves factuelles.
Devenir praticien : un parcours initiatique
On ne s’autoproclame pas praticien de reiki. Le parcours implique une initiation transmise par un maître enseignant.
Cette formation, souvent onéreuse, est structurée en plusieurs niveaux qui permettent une intégration progressive des techniques et de la philosophie associée.
Les trois degrés de l’initiation
- Le premier degré est une porte d’entrée. L’élève apprend les bases, notamment le positionnement des mains pour l’auto-traitement et le soin sur autrui. Il reçoit une première harmonisation énergétique pour se reconnecter à ce que la pratique nomme la source universelle.
- Le deuxième degré renforce la connexion énergétique. L’élève y apprend des symboles spécifiques et des techniques pour concentrer l’énergie, permettant notamment la pratique du reiki à distance, que ce soit par la pensée ou en utilisant un support comme une photographie.
- Le troisième degré, souvent appelé maîtrise, est celui de la transmission. Il est destiné à ceux qui souhaitent enseigner et initier à leur tour d’autres élèves au reiki, perpétuant ainsi la chaîne du savoir.
Les cinq idéaux du reiki
Au-delà de la technique, le reiki repose sur une éthique de vie incarnée par cinq idéaux, ou principes fondamentaux, que le praticien est invité à méditer chaque jour :
- Juste pour aujourd’hui, ne te mets pas en colère.
- Juste pour aujourd’hui, ne te fais pas de souci.
- Exprime de la gratitude.
- Accomplis ton devoir avec diligence.
- Sois bienveillant envers les autres.
Ces préceptes forment le cœur philosophique de la pratique et guident le praticien vers une posture juste et humble.
Prise en charge et reconnaissance
En France, la pratique du reiki n’est pas reconnue officiellement comme une méthode médicale.
Par conséquent, les séances ne sont pas remboursées par la sécurité sociale.
Certaines mutuelles peuvent toutefois proposer une prise en charge partielle dans le cadre de forfaits dédiés aux médecines douces.
La situation varie selon les pays ; en Suisse, par exemple, les séances de reiki sont prises en charge par certaines caisses d’assurances complémentaires.