Le BMX, acronyme de Bicycle Motocross, est bien plus qu’une simple discipline cycliste. Né de l’émulation et de l’audace, il fusionne l’agilité du vélo avec l’esprit combatif du motocross.
Ce sport, souvent qualifié d’extrême, est avant tout un spectacle d’acrobaties et de prouesses physiques. Les pratiquants, désignés sous les termes de pilotes, bicrosseurs, riders, bmxeurs ou bmxers, incarnent une alliance remarquable de force, de précision et de créativité.
Apparu dans les années 1960 aux États-Unis, le BMX a conquis le monde jusqu’à obtenir la reconnaissance olympique aux Jeux de Pékin en 2008.

Une histoire de passion et d’évolution technique
Des origines californiennes à la consécration olympique
L’histoire du BMX prend racine au sud de la Californie à la fin des années 1960. Face à la popularité grandissante du motocross, les jeunes, désireux d’imiter leurs idoles mais ne disposant pas des moyens nécessaires, ont commencé à utiliser leurs vélos sur des pistes de terre.
C’est cette ingéniosité juvénile qui a donné naissance au Bicycle Motocross. Le premier modèle spécifiquement conçu pour cette pratique aurait fait son apparition dès 1968.
L’engouement fut tel que le sport s’est rapidement structuré, menant à la création de compétitions et de fédérations.
La reconnaissance ultime est intervenue en 2008, lorsque le BMX race a été officiellement intégré au programme des Jeux Olympiques, marquant l’apogée de son développement international.
Le pumptrack, une expérience intense entre VTT, BMX et adrénaline
Issue d'un savant mélange entre le VTT, le BMX, l'adrénaline et la vitesse, le pumptrack offre un spectacle de haute voltige accessible à tous les niveaux.
Les spécificités techniques du vélo BMX
Le vélo de BMX se distingue radicalement d’un cycle de route ou d’un VTT. Il est conçu pour être compact, robuste et réactif.
Le cadre est de dimensions réduites, et les roues sont traditionnellement de 20 pouces (environ 50 centimètres), bien que des modèles cruiser (24 pouces) existent pour le race.
Une caractéristique fondamentale est l’absence de dérailleur, le BMX étant un vélo à pignon fixe, optimisé pour l’accélération et la simplicité mécanique.
Les pneus sont généralement plus larges à l’avant qu’à l’arrière pour une meilleure adhérence et absorption des chocs. Les matériaux du cadre varient : l’aluminium est privilégié pour le race en raison de sa légèreté, tandis que le chromoly (acier au chrome-molybdène) est préféré pour le freestyle pour sa résistance supérieure aux impacts et sa ductilité.
Les multiples facettes du BMX : du circuit à la rue
Le BMX se scinde en deux grandes familles, le race et le freestyle, chacune offrant une expérience et des exigences techniques distinctes.
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Le BMX race : vitesse, puissance et compétition
Le BMX race, ou course, est la discipline la plus institutionnalisée, reconnue par la Fédération Française de Cyclisme et les instances olympiques.
Il s’agit d’une course explosive où huit concurrents s’affrontent sur une piste en terre battue, longue de 300 à 400 mètres.
Le parcours est parsemé d’obstacles, appelés bosses, que les pilotes doivent franchir avec une technique irréprochable, soit en sautant, soit en s’enroulant (pompant) pour conserver leur vitesse.
L’objectif est simple : être le plus rapide. Cette pratique exige des qualités physiques exceptionnelles, notamment en termes de puissance de démarrage et d’endurance courte.
Le BMX freestyle et ses déclinaisons créatives
Le BMX freestyle est l’expression libre et créative du sport. Bien que moins officielle que le race, elle est hautement organisée et spectaculaire.
Les freestylers se concentrent sur la création et l’exécution de figures (les tricks), où l’originalité et le style priment souvent sur la simple performance.
Le freestyle se décline en plusieurs sous-disciplines, chacune avec son terrain de jeu de prédilection :
- En race
Le BMX race (course en français) est la pratique la plus répandue dans le monde du BMX. Elle est reconnue par la Fédération Française de Cyclisme et les instances olympiques internationales.
C’est une course où s’affrontent 8 concurrents sur une piste en terre battue, longue de 300 à 400 mètres.
La piste est parsemée d’obstacles (les bosses) que les pilotes franchissent de différentes manières (en sautant ou en s‘enroulant). Le plus rapide gagne la course !
- En freestyle
Le BMX freestyle est, comme son nom l’indique, une pratique libre et non officielle du BMX, mais qui n’en est pas moins intéressante et organisée.
En effet, ces pratiquants, les freestylers, créent leurs propres figures, gèrent leurs propres manifestations et obéissent à leurs propres règles.
- Le flat
Le flat est sans conteste la discipline la plus connue et la plus appréciée du BMX freestyle. Le rider, en équilibre sur une seule roue et les pieds sur les repose-pieds, enchaine les figures (les tricks).
À la différence des autres disciplines du BMX, le flat ne se pratique que sur terrain plat, généralement du goudron.
Des démos de flat sont organisés au cours de contest ou jam, dans lesquels l’originalité et le style des riders comptent tout autant que leur performance sportive et leur niveau technique.
De ce fait, le flat fait plus penser à une danse qu’à un sport, pour le plus grand plaisir des yeux !
- Le dirt
Le dirt consiste à réaliser des figures (des tricks) sur les bosses d’une piste en terre battue. L’originalité de cette discipline réside dans le fait que les bosses sont construites par les utilisateurs eux-mêmes !

- Le street
Le street est la déclinaison rue du BMX freestyle, à savoir que le rider utilise le mobilier urbain (plans inclinés, murs, mains-courantes, murets, etc.) pour exécuter des figures.
Il était pratiqué à l’origine en l’absence d’installations dédiées (skateparks) mais constitue aujourd’hui une discipline à part entière, notamment sous l’impulsion de magazines et reportages vidéo spécialisés.
- Le park
Le park est au BMX ce que le skatepark est au skate, c’est-à-dire une installation constituée de modules (plans inclinés, rails, etc.) dans lequel le rider évolue en réalisant différentes figures.
Le park a l’avantage de pouvoir combiner toutes les disciplines du BMX freestyle (dirt, street, flat) : en effet, leurs figures respectives peuvent être réaliser sur les différents modules mis à la disposition des riders.
Toutefois, ce genre d’installation reste rare, ce qui a expliqué et explique toujours le développement du street.
Enfin, on peut noter que le park a été popularisé par des événements tels que les XGames.
- La vert’
Abréviation de vertical (en anglais), la vert’ consiste à exécuter des figures sur une rampe en forme de U.
Celle-ci mesure généralement entre 3,5 et 4 mètres et permet au rider de décoller à plusieurs mètres du sol, ses parois finissant à la verticale (entre 30 et 70 centimètres).
Cette discipline est aujourd’hui l’une des moins pratiquée du BMX freestyle, car elle est très exigeante et demande un lourd équipement (la rampe).
Matériel, esthétique et investissement
L’esthétique et la tenue du pilote
L’esthétique du BMX est intrinsèquement liée à sa fonction. Le vélo, avec son cadre bas et ses roues de 20 pouces, dégage une impression de solidité et de maniabilité.
En race, l’accent est mis sur la légèreté et les lignes épurées, souvent avec des cadres en aluminium aux couleurs vives. En freestyle, l’esthétique est plus brute, avec des cadres en chromoly plus épais et des designs qui mettent en avant la robustesse.
La tenue du pilote de BMX race s’inspire fortement de celle du motocross : combinaison en cuir ou textile résistant, casque intégral, et protections plastiques pour les membres, garantissant une sécurité maximale à haute vitesse.
En revanche, dans les disciplines freestyle comme le flat, la tenue est souvent plus décontractée, parfois réduite à un short et des chaussures adaptées, privilégiant la liberté de mouvement et le style personnel.
- Le vélo
Au BMX, le vélo est plus petit qu’un cycle sur route ou un VTT. Le cadre est ainsi de dimensions réduites et les roues sont généralement montées en 20 pouces (50 centimètres environs), avec des pneus plus larges à l’avant qu’à l’arrière.
Par ailleurs, il n’y a pas de dérailleur sur ce type de vélo. Les caractéristiques des vélos varient ensuite selon la discipline pratiquée (par exemple, il est courant qu’il n’y ai pas de frein en flat).
- La tenue
Pour pratiquer le BMX, le rider arbore une tenue proche de celle du pilote de motocross, hormis les chaussures.
Elle est le plus souvent composée d’une combinaison en cuir, d’un casque et de protections en plastique des membres.
Là encore, celle-ci varie en fonction de la discipline pratiquée.
Il arrive qu’en flat, le rider ne soit vêtue en tout et pour tout que d’un short, en plus de ses chaussures !
Le budget : du premier achat à l’équipement professionnel
L’investissement dans le BMX varie considérablement selon le niveau et la discipline. Pour un vélo de BMX d’entrée de gamme, destiné à l’initiation au freestyle ou à la découverte du race, les prix se situent généralement entre 250 € et 500 €.
Ces modèles offrent une base solide pour apprendre les fondamentaux. Pour les pratiquants réguliers et les compétiteurs, le budget augmente.
Un vélo de race de niveau intermédiaire ou avancé, souvent doté d’un cadre en aluminium plus léger et de composants de précision, peut coûter entre 700 € et 1 500 €.
Les vélos professionnels, notamment ceux utilisés en compétition de haut niveau, peuvent facilement dépasser les 2 000 €, intégrant des matériaux de pointe comme le carbone pour certaines pièces.
L’équipement de protection (casque, gants, protections) représente également un coût non négligeable, mais essentiel pour la sécurité.
Le BMX est une discipline qui célèbre l’audace, la technique et l’expression personnelle. Que vous soyez attiré par la vitesse pure du race ou par la liberté acrobatique du freestyle, ce sport offre un terrain de jeu illimité pour repousser ses limites.
Il ne vous reste plus qu’à choisir votre discipline, votre vélo, et à vous lancer sur la piste ou dans la rue. L’aventure du BMX vous attend. Prêt à devenir le prochain rider à marquer l’histoire ?
Ce qu’il faut retenir
- Le BMX séduit par un mélange unique de vitesse, de créativité et de sensations fortes qui attirent autant les sportifs que les passionnés d’adrénaline.
- Chaque discipline, du race au freestyle, offre une expérience différente et devient une véritable porte d’entrée vers un sport accessible et spectaculaire.
- L’équipement compact, solide et pensé pour la performance transforme chaque rider en explorateur des pistes, des skateparks et de la rue.
- Un sport tendance, visuel et ultra-partagé qui s’impose comme une activité incontournable pour ceux qui veulent repousser leurs limites.
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